Les avocats d’Ousmane Sonko sont catégoriques : « Les fiches de parrainage doivent être délivrées immédiatement. » Ils soulignent que « le fait de déposer un pourvoi n’a pas de pouvoir suspensif sur l’exécution de la décision, et donc sur la délivrance des fiches de parrainage, conformément à l’article L47 du Code électoral. Celui-ci stipule que les décisions de justice rendues et transmises à l’autorité compétente ou au service de gestion du fichier électoral doivent être immédiatement prises en compte et traitées conformément à la directive, indépendamment de la clôture de la période de révision et de traitement des mouvements », argumentent les avocats de l’opposant.
Ils exigent, dans un communiqué officiel, que le Directeur général des élections exécute sans délai la décision rendue par le président du Tribunal d’instance de Ziguinchor.
En engageant la « responsabilité personnelle et pénale » du Directeur général des élections, la défense de Sonko estime que ce dernier n’a pas le droit de « juger du sort d’un recours intenté par l’une des parties au procès, mais qu’il a simplement l’obligation d’exécuter une décision de justice ».
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